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Le relazioni per la sostenibilità del turismo: evidenze nelle città Unesco di Ragusa, Modica e Scicli

di Maria Velardita
Università per Stranieri di Siena
Facoltà di Lingua e Cultura Italiana
Corso di Laurea in Mediazione Linguistica e Cultura in Ambito Turistico - Imprenditoriali

Relatore: Chiar.ma Prof.ssa Daniela Argento
Correlatore: Chiar.mo Prof. Massimiliano Tabusi
Tesi di laurea di: Maria Velardita

6 - Abstract

A la fin du parcours d'études à la faculté de Médiation Linguistique et Culturelle, on a voulu associer les notions apprises pendant les différents cours suivis ces dernières années avec l'expérience pratique dans le domaine du tourisme.

Cette thèse veut rechercher le niveau de relations et les formes de collaboration qui s'établissent entre les structures réceptives et les offices qui s'occupent du tourisme et comprendre comment la création d'un système de relations soutenables puisse devenir un motif de développement économique pour une réalité précise, sans endommager ses caractéristiques particulières et sans causer des dégâts à la population qui habite sur le territoire. L'autre intention est de comprendre si les différents sujets touristiques sont poussés uniquement par la prévision de profit à courte terme ou s'ils considèrent que la sauvegarde du milieu naturel et le respect des cultures locales sont des principes très importants pour le développement de ce secteur.

Le territoire que nous avons choisi d'analyser est la Sicile et, en particulier, la province de Ragusa, dans le Sud-Est de l'île. Cette partie, qui porte le nom de Val di Noto a été, en effet, classée par l'UNESCO comme patrimoine mondial de l'humanité en 2002, grâce à la présence de monuments très beaux de style baroque tardif, c'est-à-dire le style avec lequel cette zone a été reconstruite après le terrible tremblement de terre de 1693.

Avant d'arriver à connaître les résultats de cette recherche, nous avons expliqué des notions d'économie pour mieux comprendre ce que sont les entreprises en général et comment elles se comportent dans le milieu où elles développent leur activité, pour continuer, ensuite, en parlant de tourisme.

Dans le premier chapitre, nous avons vu que les structures sont très importantes pour la vie des personnes, parce que leur but est de créer des produits et des services pour satisfaire les nécessités des gens.

De nos jours, la société a profondément changé à cause des événements qui ont caractérisé cette époque. Le développement de la technologie, le processus de mondialisation, la production de masse et d'autres aspects encore, ont modifié radicalement les habitudes sociales en provoquant aussi un changement dans la nature des exigences perçues. Si autrefois on avait besoin de biens matériels, aujourd'hui on cherche surtout des services et les entreprises doivent, donc, s'adapter à cette évolution.

En outre, nous pouvons les considérer comme des êtres vivants, étant donné qu'elles ont des caractéristiques communes avec les animaux: elles parcourent un cycle de vie similaire, manifestent des besoins, se rappellent des événements du passé et font des prévisions pour le futur, s'adaptent aux changements du milieu où elles se trouvent, possèdent une propre culture et communiquent avec les autres organismes socio-économiques.

L'environnement et les structures se trouvent dans un rapport d'échange continu et réciproque de ressources et de connaissances. Les structures peuvent être considérées, donc, comme des lieux de rencontre et de transformation de culture : la culture anthropologique entre dans l'entreprise à travers les personnes qui y travaillent, en la transformant en culture d'entreprise. Celle-ci sort de la structure sous forme de biens et de services qui modifient et influencent la culture de la société. Le processus qu'on vient de décrire porte toujours à la création de nouvelles cultures.

A l'intérieur de l'environnement ont lieu de nombreuses relations parmi tous les acteurs qui s'y trouvent. C'est aussi à travers ces rapports que les structures peuvent continuer leur activité dans un contexte toujours plus concurrentiel et sélectif.

Ensuite, dans le deuxième chapitre, on a déplacé l'attention sur le tourisme. On a observé que ce domaine est l'un des plus importants secteurs de l'économie, aussi bien au niveau mondial qu'au niveau national. En effet, il réussit à générer richesse et occupation dans les Pays touchés par ce phénomène, en mettant en mouvement, en même temps une grande quantité de personnes et d'argent. On peut trouver les raisons de cela encore une fois dans le changement des besoins dont on a parlé plus haut et, en particulier, dans le soi-disant « besoin touristique », plus simplement, l'exigence de rompre la monotonie de la vie quotidienne en faisant un voyage pour connaître des cultures différentes, pour visiter d'autres lieux, pour faire des expériences nouvelles.

Même toute l'entreprise touristique a dû se renouveler ces dernières années. Jusqu'à il y a vingt ans les gens préféraient le tourisme de masse, c'est-à-dire les voyages organisés par des voyagistes, pas trop chers, qui s'adressaient surtout aux familles. Ce type de voyages, toutefois, était standardisé et égal pour tous les participants, il ne prévoyait aucune forme de contact avec les populations locales et était structurés selon de rythmes trop accélérés. Les touristes d'aujourd'hui, au contraire, préfèrent des expériences authentiques, plus de liberté, des moments de rencontre avec la culture du lieu visité, l'attention envers l'environnement, le contact avec la nature et la participation aux traditions folcloriques. A ces propos, les structures réceptives ne peuvent plus offrir seulement du logement, mais aussi d'autres services complémentaires comme les visites guidées, les activités sportives, la dégustation de produits typiques et d'autres plus insolites comme les cours de cuisine locale, l'apprentissage de travaux artisanaux du lieu, la récolte de fruits et de légumes, etc.

Afin d'augmenter les propositions pour leurs hôtes, ces structures réceptives doivent collaborer avec les autres acteurs qui travaillent dans la même région, pour créer une offre touristique variée et bien organisée, selon ce qu'on appelle tourisme relationnel. Cette logique de voyager ne concerne pas seulement les rapports entre les membres de l'offre, mais aussi ceux entre visitateurs et résidents. Les formes de structures qui s'adaptent le mieux à ce profil sont les gîtes ruraux et les chambres d'hôtes, où les clients habitent avec les propriétaires.

Après avoir donné la classification des structures réceptives en trois catégories et leurs définitions (structures hôtelières, structures complémentaires et logements privés en location), on a parlé de la gestion du tourisme et des différentes rôles et professions qu'il comprend.

Ensuite, on a traité un autre sujet central pour cette thèse : le tourisme durable. Cette forme se base sur le profit économique à obtenir sur le long terme et à partager à l'intérieur de la communauté locale, sur le respect de l'environnement et sur l'équité sociale. Au niveau international, ce sujet est devenu l'argument principal de plusieurs réunions entre États, parce qu'on s'est aperçu que le tourisme, s'il est mal géré, peut provoquer des dommages aux destinations qui peuvent arriver, dans le pire des cas, à la destruction des habitats naturels et à la disparition de cultures anthropologiques. Le cycle de vie des localités touristiques a été théorisé par le géographe canadien Butler.

Le troisième chapitre est dédié à la Sicile et, dans le détail, aux villes UNESCO de la province de Raguse.

Pour mieux comprendre la situation actuelle de l'île, on a donné des informations sur sa position géographique, sur son histoire très compliquée et sur son économie.

On a découvert que le secteur objet de cette thèse, grâce à une bonne organisation, pourrait contribuer à l'évolution économique de la Région. D'autre part, les touristes aiment bien la Sicile grâce à la présence d'un patrimoine historique et culturel vraiment riche : les nécropoles de la préhistoire creusées dans la roche, les temples grecs, les villas romaines, les cathédrales de style arabe-normand, les villes du baroque tardif et les autres beautés qui témoignent du passé multiculturel de la Sicile. En outre, même les côtes sur la mer cristalline, l'Etna, le plus haut volcan actif en Europe, les canyons étroits et pierreux et tous les autres paysages fournissent des bonnes raisons pour visiter cette île d'un énorme intérêt touristique, où toutes les choses se trouvent concentrées dans la même région, à peu de distance l'une de l'autre.

Mais malheureusement, il y a des obstacles au développement touristique complet de la Sicile qu'on retrouve dans le caractère saisonnier du secteur, dans l'absence d'infrastructures aptes à favoriser aussi bien les déplacements intérieurs que ceux avec les autres Régions ou Pays et dans une politique peu efficace.

Pour contraster la concentration de visitateurs pendant l'été, on devrait chercher à organiser des événements et des manifestations pendant les autres saisons et essayer d'augmenter le tourisme généré par les congrès. En ce qui concerne le réseau routier, la Région aurait besoin de plus d'autoroutes qui relient les trois angles et de routes simples mais mieux entretenues. Le réseau ferroviaire est désormais obsolète et lent et presque plus personne ne l'utilise. Les ports sont utilisés surtout pour le trafic de marchandises, tandis que les aéroports présentent une situation légèrement meilleure.

Les structures réceptives les plus répandues en Sicile sont les clubs touristiques gérés par des voyagistes sur les côtes sud-orientales, les maisons de vacances au Nord de l'île, les hôtels luxueux dans les destinations touristiques plus connues comme Taormine et les îles qui entourent la Sicile. Récemment, pourtant, on peut noter que le nombre de gîtes ruraux, de chambres d'hôtes et d'autres formes « nouvelles » de structures augmente et avec lui, le nombre de touristes que les choisissent pour loger pendant leur séjour sur l'île. Dans la majeure partie des cas, il s'agit de structures avec une capacité très limité avec 40 chambres en moyenne. Si d'une part cela serait un motif de désavantage par rapport aux autres destinations concurrentes qui possèdent des hôtels plus grands, d'autre part cela donne vie à des formes de tourisme plus respectueuses envers l'environnement et les populations, où les hôtes ne se ressentent pas comme des clients mais comme des gens du lieu.

C'est justement cette typologie de tourisme qu'on espère voir se développer dans la province de Raguse. En réalité ce secteur était déjà présent sur ce territoire, mais il n'existait que des clubs touristiques (Club Med, Valtur, I Grandi Viaggi, Veratour, Nouvelles Frontières, etc.) ou des hôtels de basse catégorie qui ont généré un mouvement de masse, fondé sur le tourisme balnéaire, en omettant les ressources et les merveilles artistiques et culturelles. De nos jours, différemment, toutes les autres typologies réceptives de récente apparition qui s'inspirent au tourisme de qualité commencent à augmenter.

Avec notre recherche empirique sur les trois villes de la province de Raguse qui ont été insérées dans la liste du patrimoine mondiale de l'humanité par l'UNESCO, Raguse, Modica et Scicli, nous voulons découvrir les principes dont s'inspirent les acteurs locaux de la zone de référence et s'ils connaissent déjà les concepts de tourisme durable et relationnel.

Cette analyse se base sur des questionnaires posés aux propriétaires ou gérants de cinq structures réceptives qui se trouvent dans les trois communes en question : « Nacalino » gîte rural, Hôtel « Conte di Cabrera », chambres d'hôtes « Fiumillo », « Antica Badia Relais Hôtel » et la maison de vacances « Casa d'artista ».

Une fois terminées ces interviews, nous avons fait des comparaisons entre les différentes réponses données, en en tirant des conclusions. Les résultats de cette analyse nous ont montré que le tourisme dans la province de Raguse ne met pas encore en pratique les principes durables et juste un peu ceux du tourisme relationnel. Les acteurs touristiques pensent, presque tous, que la sauvegarde de l'environnement est un élément important, mais cependant ils font très peu au niveau pratique. Ils se concentrent surtout sur le profit économique et croient qu'améliorer le contexte où ils travaillent est de la compétence des institutions publiques. En ce qui concerne les relations du tourisme, par contre, nous avons observé que pour tous les interviewés les visiteurs doivent être bien traités et qu'on doit faire leur vivre des expériences inoubliables et uniques. Ensuite, nous avons remarqué que chaque structure analysée collabore avec les autres structures, avec les différentes figures professionnelles et avec les institutions qui s'occupent du tourisme.

A la fin de notre recherche nous avons brossé un tableau de la situation touristique dans les villes de Raguse, Modica et Scicli, en comprenant quels sont les aspects qui doivent encore être améliorés et les méthodes pour permettre au tourisme de faire décoller l'économie locale.