Dove vuoi andare?
Ospiti e camere
...
IT | Cambia lingua Preferiti Vicino a me Inserisci la tua struttura
Regioni Località turistiche Punti d'interesse Offerte Last Minute
B&B Day
primo weekend di marzo
Settimana del Baratto
terza settimana di novembre
BarattoBB
baratto tutto l'anno in B&B
BB25
25 Euro tutto l'anno
B&B Card
richiedila gratis
Come aprire un B&B Mondo B&B Blog Magazine Turismo Speciali Eventi Fiere Punti d'interesse Suggerisci un punto d'interesse Tesi universitarie sul B&B
(Guadagna 100 Euro)
Scopri i B&B migliori B&B Europa
FAQ e contatti Note legali, Cookie Policy, Privacy Area Riservata Gestori
Italiano English Français Deutsch Español

I Bed and Breakfast in Italia e in Francia, due realtà turistiche a confronto

di Angela D'Aurio

Università degli Studi di Napoli "Parthenope"
Corso di Laurea di I Livello in Economia e Management delle Imprese Turistiche
Tesi di Laurea in Abilità Linguistica in lingua Francese
Relatore: Chiar.mo Prof. Maria Giovanna Petrillo
Anno accademico: 2014-2015

3.1 - Une nouvelle forme d’hébergement à Paris: la Chambre d’hôte

C’est dans le monde rural que naissent les premières chambres d’hôtes. Dans les années 1950, la France se remet progressivement des dégâts causés par la Seconde Guerre mondiale, et de nombreux citoyens cherchent à partir en vacances à un prix peu élevé. Parallelèment, le monde agricole est touché par le développement de l’industrialisation et doit lutter contre l’exode rual, de nombreux bâtiments d’habitation sont alors vacants. Les chambres d’h?tes seront aussi un moyen de lutter face aux difficultès économiques.

En 1952, la formule des chambres d’h?tes est officialisée par la Commission de modernisation du tourisme. Sous l’impulsion des chambres d’agricolture, les gîtes ruraux naissent officiellement au titre du deuxième plan de modernisation et d’équipement du territoire. Les chambres d’h?tes reçoivent ensuite leur appellation en 1969. Ce terme relève du domaine public, alors que la marque « Gîtes de France » est déposée.

Ce concept va donc généraliser à travers toute la France. Le développement des chambres d’h?tes sera alors encouragé par le ministère de l’Agriculture à travers des subventions adressées aux agriculteurs.

Mais ce n’est que dans les années 1980 que les chambres commencer véritablement à se développer de façon exponentielle. L’authenticité de l’accueil, l’hospitalité et la mise en valeur des terroirs font le succès de ces chambres et attirent la clientèle française et étrangère. Ce concept permettait alors de contribuer au développement local et à l’aménagement du territoire.

Parmi les hébergements en espace rural, coexistaient alors les meublés de tourisme, les chambres d’hôtes et enfin les gîtes ruraux. En 1999, les Gites de France comptent 9000 chambres d’hôtes, leur succès est croissant et correspondent à la tendance vacances : des courts séjours, une improvisation de dernière minute, avec réservation directe auprès des propriétaires. La chambre d’hôtes témoigne alors d’un impact culturel indéniable. Les statuts Gîtes de France interdisent d’ailleurs encore aujourd’hui l’implantation urbaine.

Les Gîtes de France, précurseurs de la chambre d’hôte sont rejoints par d’autres acteurs professionnels offrant des labellisations, comme Clé Vacances, Fleurs de Soleil, BAB (Bed and Breakfast), ainsi que des offices de tourisme.

Les chambres d’hôtes, incontournables du paysage touristique français, n’ont en 2004, tout comme les gîtes ruraux, aucune existence légale ou réglementaire. Passés en quinze ans du chiffre de 4500 à celui d’environ 30000 labellisées en France en 2004, les chambres d’hôtes naviguent à vue entre public et privé, accueil commercial et domicile personnel, de rural deviennent citadines. Aujourd’hui, la DGCIS56 en comptabilise 37576 appartenant aux principales fédérations professionnelles.

La chambre d’hôte n’a pas de définition précise, à cette époque ; le terme derive donc d’une assimilation abusive avec, au choix, le bed and breakfast à l’anglaise, la chambre chez l’habitant, les hôtes payants des séjours linguistiques, la pension de famille et surtout la location de meublée. Les pouvoirs publics ont alors tenté sans succès une définition : Une note de 1992 puis une réponse ministérielle de 2000 la définit successivement comme : « une chamber aménagée chez l’habitant en vue d’accueillir les touristes et de leur offrir la nuitée » ou bien « la location à des fins touristiques de chambres par des particuliers ».

Des organisations professionnelles telles que Fleurs de Soleil qui comptabilise 1034 chambres labellisées, proposent une appellation d’usage relevant de leurs chartres et labels. Leur définition retenue est : « un accueil chez l’habitant et par l’habitant, la nuit et le petit déjeuner fournis par l’hôte de façon forfaitaire ». Cette définition est alors le point de départ, depuis février 2004, d’une réflexion partagée entre la direction du tourisme et Monsieur Hervé Bouvant, le président de Fleurs de Soleil.

Ce débat génère alors différentes questions : ouvrir une chambre d’hôte : qu’est ce que cela implique? Dans quelles conditions? Sur le plan juridique, les exploitants de chambres d’hôtes n’étaient soumis à aucun statut professionnel spécifique. En clair, tout le monde pouvait ouvrir à tout moment une chambre dans sa maison ou dans son appartement. Il n’y avait aucun contrôle qualitatif, toutefois il existait déjà quelques règlementations conseillées.