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I Bed and Breakfast in Italia e in Francia, due realtà turistiche a confronto

di Angela D'Aurio

Università degli Studi di Napoli "Parthenope"
Corso di Laurea di I Livello in Economia e Management delle Imprese Turistiche
Tesi di Laurea in Abilità Linguistica in lingua Francese
Relatore: Chiar.mo Prof. Maria Giovanna Petrillo
Anno accademico: 2014-2015

3.2 - Un contexte Parisien favorable aux chambres d’hôtes

En 2010, l’observatoire économique du tourisme parisien, département de l’office de tourisme de Paris, comptabilise 1465 hôtels et 76309 chambres à Paris intra-muros. L’hôtellerie 2* et 3* est majoritaire, réunissant 1127 hôtels et 49622 chambres, ce qui représente 77% des hôtels et 65% des chambres à Paris.

D’une part, le parc hôtelier Parisien a connu une progression très faible depuis les vingt dernières années en terme quantitatif, puisqu’en 1990, Paris comptait 1445 hôtels d’après la direction du développement économique et de l’emploi, soit seulement, en chiffres bruts, 20 hôtels de moins qu’en 2010. Le nombre de chambres a progressé modérément, en passant de 68650 à 76309 en 2012 (+ 7659 chambres). La taille moyenne des établissements a donc augmenté. Mais cette augmentation est faible, comparée aux zones à proximité.

Mais comment l’offre, en faible évolution, pourra-t-elle répondre à une demande en augmentation? L’offre d’hébergements alternatifs, en augmentation ces dernières années, pourrait justement y répondre. Paris présente donc un contexte idéal pour développer des chambres d’hôtes.

L’hôtellerie Parisienne a connu un véritable changement en terme qualitatif depuis 20 ans. En effet, d’après la direction du développement économique et de l’emploi dans «le parc hôtelier et Francilien» en Septembre 2006, on assiste à une montée en gamme de l’hôtellerie parisienne depuis 1990. De nombreux hôtels sont passés de 2 à 3* dans le but notamment de rester dans les catalogues des tours opérateurs.

Mais ce sont essentiellement les hôtels haut de gamme qui ont augmenté. Le nombre de chambres en 4* et 4* luxe a augmenté de 145% entre 1990 et 2010, et représente aujourd’hui 21821 chambres, soit 26% du parc hôtelier parisien. De nombreuses ouvertures d’hôtels de cette catégorie devraient continuer à se développer dans les années à venir d’après la direction du développement économique et de l’emploi.

Comparé aux différentes villes de France, Paris se classe au deuxième rang des villes avec une part si importante de chambres 3* et 4*. Bien que l’offre des hôtels 0* connaisse une légère augmentation, le nombre d’hôtels 1* a chuté de plus de 60% depuis 1990 jusqu’en 2010 pour ne représenter plus que 3120 chambres aujourd’hui, soit 4% du parc. Le centre ville a en effet tendance à se dépouiller de ses hôtels de petites catégories n’ayant pas les investissements nécessaires pour effectuer des travaux de rénovation pour la mise aux normes. Ceux-ci se dégradent au fur et à mesure et se voient dans l’obligation de fermer leurs portes.

Le nombre de chambres 4* et 4* luxe, désormais 5*, a ainsi plus que doublé en quinze ans, tandis que le nombre de chambres 2* diminue progressivement.

En effet, les hôteliers voient une partie de leur clientèle déroutée par la disparition progressive au coeur de Paris de l’hôtellerie bon marché. En effet, les petits hôtels n’offrant aucun confort et amélioration sont fréquentés parfois par une clientèle miséreuse : immigrés en attente de papiers, vivant à l’année dans des conditions insalubres et d’insécurité.

L’hôtellerie de tourisme bon marché, quant à elle n’est plus au rendez-vous de la demande, faille que les chambres d’hôtes ont très vite exploitée. On ne peut pas parler de concurrence, quand les hôteliers n’ont pas su être au rendez-vous de la modernité, ou ont choisi un modèle d’hôtels plus industriels, c’est en raison de leur disparition que la place est prise par les chambres d’hôtes, hébergements économiques de courte durée.

Il reste en effet aux touristes peu de choix face à cette montée de gamme de l’hôtellerie.

Les hébergements alternatifs sont apparus tardivement mais répondent à la carence de ces petits hôtels ou à leur manque de confort. Paris a en effet longtemps été une capitale où les hôtels étaient les seuls modes d’hébergements. D’après Christine Bokobza, présidente de Good Morning et de la fédération des professionnels parisiens de la chambre d’hôte, ce retard s’explique par le fait que, longtemps beaucoup de chambres d’hôtels à Paris n’étaient pas très chers sur les catégories 2* et 3*, contrairement à Rome et à Londres par exemple.

Mais depuis quelques années, l’offre de résidence de tourisme, de locations de meublés, de chambres d’hôtes, d’auberges de jeunesse, d’hôtellerie de plein air, ne cesse de se développer. L’offre hôtelière à Paris connaissant également une montée en gamme importante est donc très favorable au développement des hébergements alternatifs, dont les chambres d’hôtes.

En effet, dans une capitale comme Paris où le coût de l’hébergement augmente sans cesse et où l’uniformisation gagne l’industrie hôtelière, des solutions alternatives comme des chambres d’hôtes séduisent de plus en plus de touristes. La renommée des chambres d’hôtes, l’effet mode d’alternative pourrait devenir une véritable concurrence telle que le vivent déjà des hôteliers provinciaux.