Dulcis in Pantheon

Au centre de Rome, à seulement 5 minutes à pied de la Piazza Trilussa, de la Piazza Navona et du Campo dè Fiori, les chambres du dulcis in pantheon disposent d'une terrasse équipée où vous pourrez déguster un petit-déjeuner continental et d'un balcon privé. Les chambres se composent d'une grande chambre avec un lit double, une salle de bains avec une douche spacieuse, un dressing, un bureau et une télévision à écran LED.

Cette structure est située dans l'une des plus anciennes rues du quartier caractéristique de Sant'Eustachio dans le quartier Campo Marzio.

Dans l'ensemble, l'un des quartiers les plus authentiques et les plus prisés de Rome. Son réseau de rues et de ruelles regorge de caves à vin, de pubs, de brasseries, de trattorias, de librairies et de lieux avec musique live. Places, églises, fontaines, rues commerçantes avec les marques les plus importantes du made in Italy.

Le symbole héraldique du quartier Campo Marzio est un croissant de lune sur fond bleu, peut-être inspiré de l'image martiale d'un cimetière orné d'une faucille de lune. En effet, Tite-Live raconte que le "champ des Tarquins consacré à Mars était destiné aux exercices militaires et gymniques depuis la fondation de Rome". Pôle d'attraction de la région depuis l'Antiquité, c'était un sanctuaire, l'Autel de Mars.

Cet autel était lié à la fonction principale de cette plaine, celle militaire, si importante qùelle a donné son nom à la région. Avec l'essor de la cavalerie organisée par Jules César, le champ militaire a été déplacé à "Centum Cellae" (Centocelle, un nouveau quartier de Rome) et les logements des soldats, en particulier les barbares armés, ont été placés sur le Célius. Le Campo Marzio n'a pas été habité avant l'Empire, lorsqùil est devenu partie de la IXe région.

Le quartier a été créé le 18 mai 1743 par le chirographe de Benoît XIV. Les quartiers médiévaux et Renaissance du Campo Marzio ont en grande partie conservé leur orientation et leur aspect topographique d'origine. De nombreuses rues suivent encore l'itinéraire primitif : non seulement la Via del Corso ("Via Lata"), mais aussi des axes rectilignes formés par la Via della Scrofa - Via di Ripetta ; Via dei Coronari - Via delle Coppelle ; Via dei Giubbonari - Campo dei Fiori - Via del Pellegrino, pour n'en citer que quelques-uns.

Cela est dû à la continuité de la vie qui a permis la préservation du tracé urbain ancien. C'est certainement le quartier qui peut se vanter d'avoir les monuments les plus célèbres au monde, tels que la Piazza del Popolo, la Piazza di Spagna, l'escalier de la Trinité-des-Monts et le Mausolée d'Auguste.

La Via della Scrofa suit exactement le tracé d'une ancienne voie romaine qui, incorporant l'itinéraire de l'actuelle Via di Ripetta, longeait le Tibre à droite (au niveau de l'actuel pont Cavour) et le Mausolée d'Auguste à gauche, et se rejoignait avec la "Via Flaminia" au niveau de l'actuelle Piazza del Popolo.

On estime que l'ancienne voie remonte à 29 av. J.-C., c'est-à-dire à l'époque de la construction du Mausolée d'Auguste. Le nom de la Via della Scrofa provient de l'enseigne d'une auberge qui existait déjà au XVe siècle, comme le mentionnent certains documents de 1445, qui indiquent que cette zone était appelée "la Scrofa". Le petit simulacre représentant une truie (dans la partie de la rue appartenant au quartier S. Eustachio), probablement un fragment d'un ancien bas-relief en marbre, a été muré sur la façade du couvent des Augustins et transformé en fontaine sur ordre du pape Grégoire XIII seulement en 1580 : cela laisse entendre que ce n'est pas la fontaine qui a donné son nom à l'endroit, car le toponyme existait déjà depuis plus d'un siècle.

La Via della Scrofa est partagée par deux quartiers : le premier tronçon, de la Piazza Giuseppe Toniolo jusqùà l'intersection avec la Via della Stelletta (à droite) et la Via dei Portoghesi (à gauche), appartient au quartier S. Eustachio, le tronçon que nous prenons en considération dans cette page, de ladite intersection jusqùà la jonction avec la Via di Ripetta, appartient au quartier Campo Marzio. Au numéro 117 de la rue, à l'angle de la Piazza Nicosia, se trouve le palazzo Aragona Gonzaga (sur la photo sous le titre), un bâtiment qui, en apparence seulement, constitue un complexe unique avec le palazzo Soderini Cellesi auquel il est relié, en plus des cours communicantes, mais en réalité il s'agit de deux bâtiments autonomes.

Le premier a été construit au milieu du XVIe siècle par Giambattista Aragona et vendu en 1587 au prince Scipione Gonzaga ; en 1645, il a été acquis par monsignor Cesa, puis par les Cellesi, qui l'ont vendu aux Negroni, originaires de Bergame, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, et qui ont également acheté le palazzo Soderini et ont défini plus clairement l'union des deux bâtiments.

Au XXe siècle, le bâtiment est passé aux princes Galitzin d'origine russe. Le palais a subi de nombreuses transformations au fil des siècles, avec des caractéristiques baroques superposées à celles d'origine, ainsi qu'une surélévation au XIXe siècle.

Le portail principal s'ouvre sur la Via della Scrofa, avec un linteau surmonté d'un balconnet, sur lequel donne une porte-fenêtre avec un tympan semi-circulaire brisé, au centre duquel se trouve une tête de femme ; les quatre autres fenêtres du premier étage ont des tympanons triangulaires et semi-circulaires.

Au deuxième étage, il y a cinq fenêtres à linteau et décorées, tandis que celles du troisième étage, plus petites, sont encadrées. Le rez-de-chaussée présente quatre fenêtres grillagées, situées de chaque côté du portail, et deux plaques commémoratives ; la première rappelle que "Torquato Tasso, hôte du cardinal Scipione Gonzaga, a séjourné à plusieurs reprises et longtemps dans ce palais de 1587 à 1590 - Le Comune di Roma lors du troisième centenaire de la mort du poète en 1895".

La deuxième plaque commémore "Luigi Gonzaga de la Compagnie de Jésus, invité dans ce palais du cardinal Scipione Gonzaga, son cousin, en novembre 1585 - Le Comune di Roma lors du quatrième centenaire de la mort du saint en novembre 1991".

L'angle biseauté du bâtiment, à l'angle de la Piazza Nicosia, présente une niche sacrée de forme pentagonale (sur la photo 1) représentant la "Vierge en trône avec l'Enfant", accompagnée de deux anges et surmontée d'une colombe. La niche, riche en ex-voto, présente également l'inscription suivante : "Vierge immaculée Marie Mère de l'Amour Divin, faites-nous saints Grâce Madonna".

Le même angle biseauté présente également, au rez-de-chaussée, un bassin-sarcophage (sur la photo 2) érigé au XVIe siècle pendant le pontificat de Grégoire XIII Boncompagni. Il est caractérisé par un simple bassin rectangulaire en granit romain, avec de larges bords arrondis, qui reçoit de l'eau par deux bouches symétriques insérées sur le mur de soutènement dans des plaques de marbre moulurées. Sur la Piazza Nicosia, il y a une entrée secondaire constituée d'un portail en arc bosselé.